- Même les vers silencieux percent des grands trous dans le bois, Kimoto-kun. Je pensais que vous le saviez mais je ne vous en veux pas. J'apprécie cependant que vous vous souciez de mon implication dans ma tâche si compliquée surtout après le règne glorieux du Sandaime. Le vent est bavard et je sais ce que vous pensez de moi et du travail que l'on m'a confié. Les alliances ont été rompues et il faudra suffisamment de temps pour en établir d'autres. Les problèmes de politiques ne sont qu'une des charges complexe du grade de kage et celui-ci doit par conséquent reposé son esprit pour ne pas que celui-ci se couvre de brume et me fasse faire de mauvais choix.


Lisait-elle dans les pensées ? Je me demandais toujours ça, car quand on pensait à quelque chose, elle disait ce que l'on pouvait penser. C'était là son seul véritable talent : Voir le fond des choses. Mis à part ce "talent" qui pour moi était des plus inutiles, elle n'avait pas l'étoffe d'être un Hokage. Ici et là à glander pour ne pas que son esprit " ne se couvre de brume ". C'était d'une médiocrité absurde que de dire cela. Tout le monde le savait qu'un Kage se devait de ne jamais faillir et de toujours être à son poste, aux aguets. Le "Glorieux" Sandaime Sarutobi, lui n'aurait jamais prit le temps de glander devant une prairie, ou alors de dire des sottises. Il pensait pour le village et pour son unité. Le reste n'avait pas d'importance, il se conduisait en Hokage, et par de là son éxpèrience hors norme en tant de crise, il fairait pâlir cette " fillette" qui se croyait sûrement capable de rivaliser avec tout les autres Hokages. Je ne le cautionnais guère, mais je ne voulais tout de même pas sa mort. Après tout elle était une habitante de mon village. Je ne pouvais me résoudre à la tuer, c'était impossible. Ce serait alors devenir un monstre assoifé de vengeance comme étaient mes parents. Mais je voulais par dessus tout me détâcher de l'influence qu'ils ont sur mon corps blessés.

Je devais bien quand même respecter cette Hokage. C'était pour cela, que je m'inclinais avec humilité, pour donner de la résonnance à un égo que je trouvais pour ma part démesuré. Elle se faisait gentille douce, attentionée et maligne, mais ce n'était que façade, je pense que j'étais le seul à vraiment voir dans le coeur des choses, et découvrir le voile, le déguisement romantique qu'elle se donnait. Mais ma frustration venait sûrement du fait, que normalement, c'était moi qui devait devenir Hokage. J'étais le plus sage des ninjas. De par mon âge avancé, on me respectais parmis les ninjas les plus orgueilleux. J'étais même, respécté par Tsunade, l'une des trois Sanin, avec qui j'échangea de longues parties de jeux, où elle perdit minablement, fidèle à son étiquette de légendaire perdante.

En me relevant, j'observa intensément le ciel bleu azur caractéristique de ce village. J'observais les nuages, et tout l'environnement. Une plaine, magnifiquement verte. C'était magnifique ... Je m'avança un peu, pour ma retrouver dos à dos avec l'Hokage les bras croisés dérrière. Je ferma mes yeux pour réfléchir à la situation où je me retrouver puis en les rouvrant je déclara dans un ton quelque peu agacé :

"- Ce n'est pas digne d'un Hokage que de rester planter là à se reposer. La village est en crise, dois-je vous le rappeler ? Après tout ... Vous n'êtes qu'une gamine qui se croit bien au-delàs des règles, et des conduites obligatoires pour un chef de village. Vous n'êtes pas encadrées. Vous n'avez pas la maturité nécessaire pour mener à bien ce village, et vous ne prouvez pas que vous pouvez le faire. Ne me retorquez pas que vous ne le voulez pas, car ce serait un mensonge. Avouez-le ! Vous mêmes vous pensez que vous n'êtes pas aptes à ce poste."

Je m’étais levé assez tôt ce jour-là, car j’avais une journée assez chargée. En effet, j’avais décidé plus tôt dans la semaine de venir voir l’Hokage, qui était en même temps ma sensei, pour faire un peu connaissance. Aux dernières nouvelles, la nouvelle chef du village s’appelait Nozomi Soyokaze et était plutôt jolie, ce qui me ravissait d’autant plus qu’elle était du même âge que moi.

J’allai d’abord à la tour centrale de Konoha, lieu de résidence de l’Hokage et ses papiers administratifs. Mais quand je fis irruption dans le bureau de Nozomi-Sama, je n’aperçu qu’un petit papier sur lequel il était inscrit « Je suis partie me balader. Veuillez vous adresser à mon assistante ou attendez mon retour », et c’est là que je commençai à râler de m’être dépêché.

Pour aller plus rapidement, je décidai de faire appelle à Nohokimaru (Roi des léopards), même si je savais qu’il allait rouspéter car il n’aimait pas être monté, mais entre nous, c’était bien lui le plus rapide. Je dis donc alors :

- Kuchyose no jutsu !

Et là, Nohokimaru apparut. Je devais le reconnaître, l’animal était quand même impressionnant, car il était vêtu d’une grosse armure, tel un chevalier du Moyen Âge. Pour éviter toute confusion, je pris rapidement la parole :

- Bonjour, Nohokimaru-Sama ! Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas pour combattre que je vous appelle. Je vais juste saluer Nozomi-Sama, et j’ai besoin de quelqu’un de très respectable pour me conduire jusqu’à elle rapidement, car je suis en retard, même si je sais que tu n’aimes pas te faire monter. J’ai déjà préparé ta selle, alors, filons avant qu’elle ne parte !

Le grand léopard, qui à présent était scellé et prêt à être monté, fit quand même partage de son
mécontentement :

- C’est bon pour cette fois, tu vas quand même te présenter à Hokage-Sama, qui est la chef du village. Mais tu ne changeras jamais, Suzuke-Kun…

Je souris en l’entendant, car nous étions très proche l’un de l’autre. Après une petite discussion pour prendre des nouvelles, nous étions arrivés dans les champs. Et là-bas, mon ami
me déclara :

- L’Hokage n’est plus très loin, elle se trouve dans une prairie. Je t’y emmène tout de suite !

Et après quelques minutes de marche, nous trouvâmes Nozomi-Sama avec un étrange personnage que je connaissais très bien : Kimoto Yashiuraba, qui était lui-même un Junnin du village caché de la feuille. Quand j’allais prendre la parole, celui-ci dit quelque chose qui m’en empêcha :

- Ce n'est pas digne d'un Hokage que de rester planter là à se reposer. Le village est en crise, dois-je vous le rappeler ? Après tout ... Vous n'êtes qu'une gamine qui se croit bien au-delàs des règles, et des conduites obligatoires pour un chef de village. Vous n'êtes pas encadrées. Vous n'avez pas la maturité nécessaire pour mener à bien ce village, et vous ne prouvez pas que vous pouvez le faire. Ne me rétorquez pas que vous ne le voulez pas, car ce serait un mensonge. Avouez-le ! Vous mêmes vous pensez que vous n'êtes pas aptes à ce poste.

En entendant les dires du vieil homme, je ne pus empêcher de défendre Nozomi, que j’appréciais
et respectais particulièrement :

- Allons donc, Kimoto-san, cesse donc d'ennuyer Nozomi alors qu'elle était là tranquillement. Et si quelqu'un doit lui dire ce qu'elle doit faire, ce n'est surement pas toi.

En parlant, j’étais descendu de Nohokimaru pour aller embrasser la main de Nozomi-Sama. La
nouvelle Hokage était plutôt jolie, et de plus, elle avait les cheveux noirs ce qui me plaisait, me faisant rougir en la regardant.