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 rp flash back: rp pour avoir une invocation

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Minoue Maboroshi
Bras Droit du Mizukage
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Minoue Maboroshi

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MessageSujet: rp flash back: rp pour avoir une invocation   rp flash back: rp pour avoir une invocation 283816miniiconoDim 24 Jan - 21:44

Rp flash back : la découverte de mon invocation.
Ce rp commence avant la véritable rencontre et se termine légèrement après pour une meilleure compréhension des évènements.
je sais que ça se passe aux alentours de Kumo mais bon, on m'a dit de posté à kiri...

[Ceci est le passage qui explique comment j’ai appris l’existence de l’invocation et la façon dont j’ai décidé d’aller la rencontrer.]

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Ce jour restait gravé dans ma mémoire car ce fut celui où je retrouvai une partie de moi. Cette partie là m’avait été arrachée dès le génocide d’un ancien raikage qui détruisit toute ma famille en un coup, faisant disparaitre mon passé, mon nom et mes souvenirs en quelques secondes. Tout cela, pourtant très douloureux en moi, restait endormi dans ma conscience et rien ne pouvait l’en réveiller sans déchainer ma fureur et en l’occurrence, ma mort. En effet, ce trop plein d’énergie, de désespoir et de haine que j’avais emmagasiné, était une formidable source d’énergie qui me rendait presque insensible à la douleur tellement mon envie de sang était forte. Je pouvais encaisser les blessures les plus incroyables et continuer de me battre, c’était ce que l’on pouvait appeler, un pouvoir fabuleux… Comme toutes bonnes choses, cette particularité que j’avais développé avec un versant plus sombre, plus malsain : il provoquait ma mort juste après ma crise de folie. Ce n’était que justice après tout, personne n’était invincible et même si je recherchais le pouvoir et la puissance par-dessus-tout, j’étais très loin d’atteindre le niveau que je souhaitais. Cette journée là, j’avais échappé à la mort de très très peu. Disons que j’avais même posé un pas sur la limite entre la vie et le trépas mais la partie de moi que j’avais rencontré m’en avait tiré, peut-être involontairement, je ne m’en souviens plus. Ce que je sais, c’est que désormais, où que je sois, quoique je fasse, je ne serai plus jamais seule. Ce fut le jour où je rencontrai mes deux consciences, Hikari et Kuroi, mais ce fut aussi celui où je saluai un être nouveau qui avait suivi les membres les plus important de ma famille : le gardien maboroshi.
J’avais, d’après mes souvenirs les plus distincts, entre treize et seize ans. Si on regardait bien, cela ne remontait qu’à peu de temps et pourtant j’avais l’impression que cela datait depuis la création de notre monde. Ce souffle dans mon cou, ce regard où je voyais les flammes des ténèbres danser, tout cela je m’en rappelais encore mais c’était comme si j’étais née avec. Il ne fallait pas me leurrer, cela datait d’il y a trois à quatre ans maximum…

J’étais encore à Kumo et je ne connaissais pas Kiri aussi bien que maintenant. Le raikage que je respectais n’était pas non plus celui qui avait ordonné la tuerie de mon clan. Il était plutôt juste, puissant et savait se faire respecter… En revanche, son amour de l’obéissance absolue me révoltait et je me sentais faiblir de plus en plus en ce qui concernait ma docilité. Depuis mon plus jeune âge j’envisageais déjà de quitter le village de la foudre mais c’était au cours de cette année là que cette envie devenait de plus en plus obsédante au point que mon entourage commençait à se poser des questions sur ma fidélité envers le village. Ils n’avaient pas tord, cet endroit me rappelait les plus horribles souvenirs et de ce fait je n’avais envie que d’une chose : le voir mourir à petit feu comme mon cœur était en train de le faire.
Chuunin en passe de devenir juunin, la seule arme que je possédais était la longue épée qui faisait presque ma taille. Mes cheveux d’un rouge plus clair que maintenant, j’avais encore un air enfantin sur mon visage et je ne faisais pas aussi mur que maintenant. Maintenant que j’y pensais, si je devais refaire l’expédition que je n’avais faite maintenant, nul doute que j’y serais arrivée bien plus facilement qu’avant. Mais pour moi, c’était une aventure que je n’étais pas prête d’oublier et même si on peut trouver que j’ai fait la jeune fille inconsciente et stupide, je ne regrette pas mon choix, j’avais enfin découvert mon gardien, celui qui protégeait mon cœur et mon corps. Cette histoire, celle où je découvris ma première et plus belle invocation, je me décide enfin à la raconter sans enjoliver les choses, mais sans pour autant les dramatiser. Je la livre telle que je m’en souviens en espérant qu’elle ne ravivera pas la douleur qui sommeil en moi.

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C’était durant l’une des rares journées ensoleillée de Kumo, où les rayons arrivaient enfin à traverser la couche épaisse des nuages qui flottaient dans le ciel. C’était aussi un jour de repos où mon maitre ne m’avait pas fait demander vu qu’il était en mission. En compagnie de l’une des rares personnes que je tolérais, je jetais un coup d’œil à Sawatari, le jeune garçon qui trottinait à mes cotés en jetant des regards à droite et à gauche d’un air ébahis, comme ça à son habitude. Plus petit que moi, il n’était pas très musclé et ses lunettes rondes lui donnaient l’air un peu sot. Moi je l’aimais bien car son insouciance l’avait permis de s’approcher de moi sans aucun préjugé. Malgré les nombreux refoules que je lui avais mis, il avait persisté sans relâche pour que je l’accepte enfin comme un ami et même si je n’étais pas la plus chaleureuse avec lui, sa présence me faisait du bien et ses phrases un peu niaises me permettaient de sortir de ma bulle de mélancolie.
Nous nous dirigions vers le restaurant le plus propre du village en espérant qu’il resterait des places. J’avais amassé une partie de l’argent d’une de nos missions et je m’accordais enfin le luxe de prendre un repas bon et bien préparé au lieu de l’une de mes préparations sans nom et souvent à moitié immangeable. Malgré ma bonne volonté, lorsque nous arrivâmes il ne restait plus une seule table de libre et je me décidai à rentrer chez moi jusqu’à ce que mon ami me retienne et me supplie de manger avec lui dans un des bars de kumo. Je ne voulais pas y aller mais quelque chose me poussa à accepter et ce fut là bas que tout commença.

« tu verras » m’avait-il dit, « ce n’est pas si mauvais que ça, et ça a le mérite d’être chaud au moins !

Quand nous nous étions installés là bas et que le gérant nous eu servis notre commande, j’avisai un groupe de ninjas errants installé un peu plus loin. Ils étaient sales, sentaient mauvais et leurs yeux lorgnaient trop souvent à mon gout les demoiselles qui étaient dans la salle. Néanmoins, je ne me privai pas d’écouter ce qu’il se disait, sans me soucier une seconde à ce moment là qu’il parlait de mon clan. Trop jeune pour aller les voir, je m’étais contentée de rester à ma place, prêtant une oreille peu attentive à Sawatari qui essayait de faire des efforts pour me faire parler. Je n’entendais pas vraiment les paroles que disaient le groupe de ces messieurs et si j’avais tout écouté, je me serai sans doute mieux préparée que je ne l’avais fait. Au début, je me souviens parfaitement qu’il parlait d’un clan vivant en retrait de Kumo et qui avait disparu soudainement. Je n’avais pas tout de suite fait le rapprochement entre les Maboroshi et ledit clan, mais quand l’un d’eux évoqua le nom de ma mère, je me redressai si brusquement que mon verre tomba par terre pour s’exploser en une multitude d’éclats tranchants. Alors que mon avis balbutiait quelques excuses au serveur, moi je me penchai au maximum sur ma chaise pour m’approcher le plus possible des ninjas tout en essayant de garder une attitude nonchalante et décontractée…

…morte, elle son mari et ses quatre gosses. Disait le plus jeune d’entre eux qui devait avoir la quarantaine. Je me souviens d’elle car c’était une très belle femme et que ses cheveux avaient la couleur du feu. Un peu comme la gamine derrière nous, ajouta-t-il dans ma direction tandis que je tournais la tête d’un air de ne pas avoir entendu. Je ne sais plus son nom, Mizune, quelque chose dans le genre. Elle était la plus puissante de ce groupe. Illusion, je crois que c’était ce que leur nom signifiait donc… Maboroshi. Elle était non seulement la plus forte, mais en plus elle possédait le pouvoir absolu sur le gardien de ce clan ! Un tigre de métal ailé, immense à ce qu’il parait, qui mélangeait le raiton et le fuuton. Bien sur, ce ne sont que des rumeurs… Enfin, après qu’elle se soit fait tuer, son invocation a disparu et a ravagé un petit village pas loin et ça, ce n’est pas une blague ! Maintenant on dit qu’elle rode dans les coins les plus reculés des montagnes de Kumo mais il faut faire extrêmement attention car…

Tournant la tête, je n’en écoutai pas plus et fis signe à Sawatari de sortir. Jetant quelques pièces sur la table, je laissai mon repas à peine entamé et ouvrit la porte d’un claquement sec pour sortir dans la rue. La nuit commençait à tomber, il faisait froid et la pluie se rapprochait de nous dans un grondement sourd mais moi, mes pensées étaient ailleurs. Je ne rêvais plus que d’une chose, retrouver cette invocation et la faire devenir mienne pour gagner plus de puissance et tuer celui qui avait détruit mon clan. Je la voulais aussi pour me montrer à la hauteur de ma mère qui fut autrefois, l’une des plus puissantes kunoishis. Ma soif de pouvoir devenait de plus en plus démesurée et ce fut elle qui faillit me perdre. Mon égo, déjà supérieur à la moyenne manquait de devenir surdimensionné et j’avais bien trop confiance en moi malgré les tentatives de retour à la raison de mon maitre. Je n’étais qu’à ce moment là, qu’une jeune fille stupide naïve et bien trop ambitieuse pour son âge.
Quand Sawatari et moi-même nous fumes retourner dans nos maisons respectives, c'est-à-dire lui chez ses parents et moi dans un foyer qui m’avait été attribué depuis mon arrivée après le génocide, je ne saluai pas mes tuteurs ni les autres enfants qui vivaient avec moi et m’enfermai dans ma chambre pour établir un plan. Dans ma tête se faufilaient déjà des projets de gloire et j’imaginais la tête du raikage s’il me voyait revenir avec le gardien de mon clan. Peut-être qu’il me considèrerait alors mieux qu’une simple réfugiée, peut-être même qu’il me ferait monter de plus de deux rangs d’un coup ! C’était décidé, je partirai ce soir…

Gardien Maboroshi, attend moi car je viens te drésser… murmurais-je d’un ton d’extase.

Il était plus de deux heures du matin, il n’y avait personne d’autre que moi dans les rues. Ce fut ce que je croyais lorsqu’une ombre passa furtivement dans mon dos. Me retournant vivement, je ne vis rien mais j’étais cette fois sure que finalement, je n’étais pas si seule que ça… Escaladant vivement un toit pour me retrouver en hauteur, je scrutai les alentours et ne vit rien d’autre que les maisons et mon ombre grandissante. Fronçant les sourcils d’un air soucieux, je sorti la lame étincelante de mon katana et la gardai en main tout en me dirigeant vers la sortie du village. Quand je fus en surplomb d’une petite place déserte, un mouvement à ma droite attira mon attention et je n’eus que le temps de me baisser pour éviter les kunais qui filaient au dessus de ma tête. Se plantant avec un craquement sinistre dans le poteau d’en face, je roulais sur moi-même pour me mettre en sécurité derrière une cheminée. Maudissant mes armes de jet que j’avais jugé bon de laisser dans ma chambre, je regardai autour de moi et une petite silhouette familière se détacha de l’ombre pour se réfugier derrière un panneau annonçant les missions des genins. Aucun de nous ne bougea et étrangement je restais calme alors que tout semblait à croire que ma vie était menacée. Enfin, je restai calme jusqu’à ce que je découvre l’identité de mon assassin. Me mettant en position de combat, je fis glisser lentement mon arme sur le coté, les mains sur la garde au-dessus de moi.

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Qui es-tu. Lâchais-je d’une voix agressive, et que me veux-tu. Si tu veux te battre ! Alors je serai ton homme !

Sans me soucier de l’absurdité de mes mots, je m’élançai vers lui, le vent me sifflant aux oreilles. Il bondit au même moment vers moi, ses deux kunais dans chaque main et le visage masqué. Nos aciers se heurtant dans un tourbillon d’étincelles, nous retombâmes dans le dos de chacun et pivotâmes vivement. Alors que je voulais courir une nouvelle fois vers lui, quelque chose se prit dans mes pieds et je trébuchai, tombant à terre. J’aurai pu me relever mes des câbles d’aciers s’enroulèrent étroitement atour de mes cuisses et je ne pouvais pas me décoller du sol. Mon ennemi s’approcha de moi à pas lents et s’accroupi près de mon visage, son kunai traçant un fin sillon le long de ma gorge. Un rire que je reconnu et qui me fit frémir de surprise et de sentiment de trahison. L’inconnu qui n’en était plus vraiment un leva une main à son visage, continuant de me caresser de la lame de son kunai de l’autre. Enlevant le voile noir qui masquait son identité, ses fins cheveux blonds voletèrent dans les airs tandis qu’il remettait ses lunettes rondes en place.


Salut ! Me dit Sawatari d’un air victorieux, désolée pour les câbles mais comme tu es plus forte que moi, seule la ruse pouvait me permettre d’y arriver. Tu es si impulsive que tu t’es jetée sur moi sans chercher à détecter les pièges… tu n’as pas changé, ma pauvre minoue, et tu ne changeras pas. Tu sais, reprit-il après un ton d’arrêt, moi aussi j’ai entendu parler de cette invocation au bar, tu croyais être la seule ? Et bien non, et cette invocation, elle est pour moi. Je la connaissais depuis longtemps mais j’avais oublié que tu étais encore en vie, toi la dernière héritière du clan… et tant que tu existes, je ne pourrai pas contrôler entièrement cette merveille. Tu m’en vois désolée, mais je dois te tuer…

Son kunai arrêta ses va et vient sur ma peau et trancha la chaire d’un coup net. Le sang giclant en parfait accord avec la couleur de mes cheveux, il vit mon corps s’effondrer dans des spasmes d’agonie. Qu’il était stupide… j’avais encore trop de chose à faire avant de mourir aussi bêtement. Un rondin de bois prenant la place de ce qui était sensé être mon cadavre, il laissa échapper un hoquet de surprise et se raidit lorsque ma lame le transperça par derrière pour ressortir, ruisselante du liquide vital dans son abdomen. Il baissa les yeux sur mon katana et laissa échapper un rire amusé. Nous ne bougions pas, moi dans son dos, le visage plongé dans l’ombre et lui, ses mains posées sur ma lame qui lui volait sa vie. Le vent se leva et nous caressa tendrement comme s’il nous prévenait que la mort allait venir chercher celui qui était mon ami. Enfin, Sawatari leva la tête et tourna ses yeux bleus vers moi, un sourire amusé bien qu’un filet de sang coulait à la commissure de ses lèvres.

« ce que je suis bête… » me dit-il enfin, «au final, tu auras toujours été la plus forte de nous deux. Tu sais moi…moi je voulais tant…vivre… »

gageant mon katana de son corps désormais tressautant, je ne me retournai pas vers lui et restai à genoux, ma main ouverte vers le ciel, mon arme roulant loin de moi. De face, on ne pouvait pas vraiment me voir mais moi je les sentais, ces larmes qui coulaient le long de mon visage. Je le sentais aussi, le sang de mon ami qui glissait sous mes jambes, humidifiant mes vêtements et les rendant poisseux. Mon corps se soulevant dans des sanglots incontrôlables, j’essayais de m’empêcher de pleurer trop fort, laissant juste échapper quelques gémissements pitoyables. Une part de moi venait de mourir avec Sawatari, je venais de faire la rencontre avec ce sentiment horrible que l’on appelait : la trahison…

Départ du village : recherche active de mon gardien.
Foulant le sol d’un pas rapide, encore maculé de sang sec de mon ancien ami, j’avais laissé le corps au milieu de la petite place. C’était certain qu’avec les autopsies il ne serait pas difficile de deviner que c’était moi l’auteur du crime. Je pouvais aussi me défendre et expliquer les faits car après tout je n’étais pas en tord mais je ne voulais plus qu’une chose : m’enfuir pour ne plus y revenir. Ce fut à ce moment là que je décidai de faire une grosse pause et d’en profiter pour retrouver mon invocation. « Mon » invocation… Je me l’étais déjà appropriée sans l’avoir vu. Je trouvais cela autant amusant que puéril mais j’étais au moins sure d’une chose : je ne reviendrai pas sans ! Et d’ailleurs ce fut ce qu’il se passa, je retournai au village après cette péripétie, involontairement peut-être, mais j’y restai jusqu’à mes dix-sept ans avant de rejoindre Kiri où je devins alors là bras droit de Juujiku sama. Qui s’en serait douté…
J’avais atteint les montagnes bien avant que le jour ne se lèvre et j’avais eu le temps de m’enfoncer dans la forêt qui verdoyait sur ses flancs rocailleux. Plongée dans l’ombre, me frottant les bras pour me réchauffer car la pluie me tombait dessus sans s’arrêter, j’avais essayé de trouver là, la protection des arbres mais cela ne fonctionnait pas, j’étais trempée jusqu’aux os et j’avais horriblement froid. Ma veste désormais inutile car elle était capable de remplir une baignoire rien qu’en l’essorant, je renonçai à m’en couvrir du mieux que je pu et repris mon chemin, maugréant à voix basse contre les intempéries de Kumo. Je ne savais pas où je devais aller, mais je savais, d’après les rumeurs, qu’il y avait un lieu très reculé au beau milieu des montagnes où personne ne se rendait car d’étranges incidents, la plupart sanglants, y avaient eu lieu. Si l’invocation se baladait dans les montagnes et qu’elle avait détruit un village entier, elle était forcement là bas. En marchant vite je pouvais y être dans deux jours tout au plus, à condition de couper à travers les gouffres et autres problèmes de ce genre… Je ne possédais pas encore la technique qui me permettait de voler et si je l’avais eu, je n’aurai pas eu besoin d’une journée pour y être. En attendant, n’ayant rien prévu, il fallait que je fasse cela à l’ancienne, c'est-à-dire manger ce que je trouve et m’abriter comme je pouvais…

**Si je continue à marcher je ne pourrai pas me relever demain matin…** pensais-je après tout une journée sans m’être arrêtée.

Avisant un bosquet, je m’y installai donc et sortant l’un des kunais que j’avais pris sur le corps de sawatari, je me mis en quête de trouver un animal. Etouffant un rire à l’idée que j’allais devoir, encore une fois, me faire moi-même à manger, je tuai sur le coup un lièvre sauvage et entrepris la dure tâche de craquer des allumettes… Je ne l’avais jamais fait et je gaspillai trois d’entre elles avant d’en enflammer une autre, mais je fus si surprise que je la laissai tomber. Enfin, après cet épisode laborieux pour ma part, je réussi à m’allumer un feu et entrepris de rendre la viande crue la plus mangeable possible, ce qui ne fut pas une chose aisée pour moi…
Lorsque je dus dormir, je me rendis compte enfin de ce qu’éprouvaient les sans-abris et je passai une nuit vraiment inconfortable. Le genre de nuit où on se dit que même un peu de paille suffirait à nous rendre heureux… Le lendemain, je repris ma marche, substituant deux pommes pour mon repas de midi et du soir. J’approchais, je le sentais. La végétation se faisait de plus en plus rare, quand aux animaux, ils avaient pratiquement tous disparu… Je me sentais plus seule que jamais et je n’étais plus aussi sure de moi. Etait-ce une bonne idée que de m’aventurer dans ce lieu désolé où personne ne revenait après l’avoir visité ? Je n’en savais rien, j’étais comme folle, et cette folie me remplissait d’extase…
Le soir, répétant les mêmes gestes que la nuit précédente, je me savais plus qu’à une dizaine d’heure de là où se trouvait le gardien maboroshi. M’endormant en souriant, je m’imaginais déjà en train de revenir triomphante. Je ne me souvins pas le lendemain que j’avais aussi pleuré dans mon sommeil en repensant à mon premier meurtre que le destin avait choisi comme étant celui de mon premier et unique ami.

J’y suis, je le sens… me dis-je à voix haute tandis que j’escaladais une haute paroi, m’écorchant les mains sur les roches pointues.

Il faisait horriblement chaud malgré le temps couvert. Une sorte de buée dense m’entourait et rendait l’air presque irrespirable. Les gouttes d’eau s’amoncelaient sur ma chevelure mi-longue et je tirai avec force sur mes bras pour me hisser un peu plus haut, toujours plus haut… Mon pied dérapant sur la pierre, je me sentis glisser et seule ma volonté me permit de ne pas lâcher prise. Serrant les dents, je ramenai une mèche de mes cheveux en arrière sans savoir que ce geste deviendrait un tic qui me suivrait même quand je grandirai. Lorsque je posai ma main droite sur le sommet de la paroi qui entourait une sorte de cratère, je tirai une dernière fois et me laissai tomber sur la crête large de deux mètres, les bras en croix et les jambes pendant dans le vide. Je restai sans bouger pendant un quart d’heure, tentant de reprendre mon souffle ce qui n’était pas facile à cause de la lourde atmosphère qui m’oppressait. Quand je fus sur de ne pas défaillir, j’avisai un creux qui descendait jusqu’en bas du cratère et qui était plus ou moins lisse. Sortant les deux kunais de sawatari, je me laissai glisser en douceur, me retenant par les lames qui râpaient la roche. La descente ne dira qu’une dizaine de minute alors que j’avais mis plus d’une heure à monter jusque là. J’étais énervée de ne pas savoir voler et ce fut ce moment là qui me décida à inventer une technique me permettant d’avoir des ailes.
Quand j’atteins le fond, je me retrouvai au bord d’un trou qui plongeait dans le sol pas tout à fait verticalement, mais en une pente aigue. Alors que la chaleur était insupportable à l’extérieur, un souffle glacé sortait de cette énorme anfractuosité et soulevait mes cheveux en arrière. C’était étrange et je me sentais affolée. Je pris néanmoins mon courage à deux mains et commençai à descendre dans les entrailles de la montagne…

Katon !

Une petite boule de feu traversa le tunnel et s’enfonça jusqu’au bout jusqu’à ce que je le perde des yeux. C’était bien plus grand que ce que je pensais… Déjà, le tunnel était si haut que je voyais à peine le plafond malgré la torche enflammée que j’avais, quand à la longueur, je n’osais même pas l’imaginer… Il s’enfonçait lentement jusqu’au sol et je me demandai si il ne menait pas jusqu’au centre de la terre tellement mon esprit avait peur. Alors que je pensais qu’au début, tout cela était du à un caprice de la nature, je me rendis compte que ce lieu immense et incroyable était en réalité un aménagement. Les statues gravées le long des murs le prouvaient et un dallage avait prit place au sol de terre battu lorsque j’avais effectué environs une centaine de mètre… Des torches éteintes s’alignaient le long des parois et je les allumais les unes après les autres, même si cela me faisait perdre du temps. En fait, je ne savais pas si je voulais y aller, j’avais bien trop peur… Trop noir, trop silencieux, trop grand… trop de trop pour me donner envie de continuer. Seule l’idée de posséder quelque chose que ma mère avait avant moi me permettait d’avancer.

Je ne me souvins plus combien de temps dura ma marche dans le noir mais quand j’arrivai face à une immense porte de bronze, un tigre ailé était représenté dessus et je restai là, à l’admirer sans bouger. Quand je posai ma main sur le métal glacé, un grondement sourd sorti de sous mes pieds et je vis la porte tourner avec stupeur. Et dedans… Le brasier était immense. Des flammes couraient le long des murs, s’élevant à trois quatre fois ma taille au dessus de moi. Sentant mes vêtements bruler instantanément, je posai un genou à terre et protégeai mon visage de mes bras tandis que ma peau nue se couvrait de suie collante. Regardant à travers mes membres avec des hoquets de douleur, je vis alors deux yeux rouges me fixer dans les ténèbres du brasier. Il était là, devant moi, et moi je ne bougeais pas, j’avais trop mal pour avancer, j’avais peur que mon corps se consume si je faisais un pas de plus… Hurlant alors de toutes les forces qui me restait, je défiai la créature qui me faisait face, dissimulée dans l’ombre.

Je suis la survivante Maboroshi ! Et TU m’appartiens ! Viens te battre directement au lieu de te cacher derrière ton feu !

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Je ne sais pas si c’était parce que je l’avais énervé ou choqué, mais la température chuta brutalement pour revenir à un niveau acceptable bien qu’il fasse encore très chaud. M’avançant entre les flammes qui avaient raccourci, je dégainai mon arme et la brandit face à moi dans un geste de duel. Alors je le vis s’avancer vers moi, son corps d’un argenté à la pureté éclatante et sa queue de métal balayant la cendre rougeoyante comme si elle n’existait pas. Haut de plus de vingt mètres, ses ailes repliées sur son corps musclé tressautaient légèrement comme si elles réclamaient l’envie de s’envoler. Immobile, toujours dans la même position, je le laissai s’avancer vers moi, une lueur de confiance dans mes yeux rouges. Son énorme tête se baissant vers moi, je vis ses babines se retrousser pour laisser échapper un énorme grognement qui pour lui, ne devait être qu’un faible son. Moi, il me suffit à me faire chanceler tellement l’onde de choc était puissante et je me rattrapai à un pilier que je lâchai immédiatement, ma main déjà écarlate. Me remettant en position de combat, je fouettais l’air devant moi, tant pour me protéger que pour le défier. Etrangement, il ne fit rien et se contentai de me fixer de ses yeux de rubis. La lumière du feu se reflétant sur son corps de métal, j’avais les larmes qui coulaient le long de mes joues tellement la clarté me faisait mal mais je me forçai à ne pas bouger. Quand sa gueule s’ouvrit une seconde fois, je cru que j’allais m’évanouir et me faire dévorer mais une voix grave et profonde sorti de son corps jusqu’à moi…

Fille de Mizune… Maboroshi Minoue…

Ce fut les seules paroles qu’il dit avant que je ne perde conscience. Avant que mes yeux ne se ferment, j’eus le temps de sentir une douleur en moi comme si quelque chose me revenait brutalement. Heurtant le sol, trop engourdie pour avoir mal, un souffle chaud caressa mon corps, faisant rouler mon arme dans l’obscurité, et m’obligeant à m’endormir.

Retour au village
Lorsque je me réveillai, ce fut dans le lit de l’hôpital de kumo. Trois jours étaient passés et je ne savais plus vraiment où j’en étais… Une infirmière m’apprit alors qu’un groupe de ninjas lancés à ma recherche m’avait retrouvé sur une corniche près du village, le corps couvert de brulure et avec un tatouage dans le bas du dos qui saignait abondement. Me tortillant pour le voir, je pris un miroir et vit en effet un tigre à l’aspect serpentin, dessiné à l’encre noir sur ma peau. Je ne compris pas vraiment pour quoi, mais j’éclatai en pleur sous le regard interloqué de la jeune infirmière. Elle ne le devina jamais mais moi je savais que c’était des larmes de joie, j’avais réussi ma quête…
Bien plus tard, j’appris aussi qu’un procès avait été mis en place pour le meurtre de Sawatari mais un citoyen avait vu la scène et je m’en étais sortie innocentée. Je passai mon examen pour être juunin avec succès, mon maitre m’apprit de nouvelles techniques bien qu’il mourut l’année suivante mais moi, je possédais enfin ma technique secrète, celle qui me servait de lien avec ma famille…
invocation souhaité: tigre de métal ailé géant possédant la particularité d'avoir un corps de métal et de pouvoir faire jaillir des flammes et des éclairs de son corps. N'étant pas vivante elle ne peut pas "mourire" mais peut etre mise hors état de nuir. Les genjutsu sont sans effet sur elle, mais pas sur son utilisateur!
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Madara Uchiwa

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MessageSujet: Re: rp flash back: rp pour avoir une invocation   rp flash back: rp pour avoir une invocation 283816miniiconoLun 25 Jan - 20:00

Invocation acceptée, tu peux l'ajouter à tes jutsus inventés.
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rp flash back: rp pour avoir une invocation

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